F.A.Q.

 


Q. Tout d’abord THE QUESTION : Santé Publique, c’est quoi ?

C’est sans doute la question la plus compliquée à poser à un interne de santé publique, tellement cette discipline est vaste et connaît de multiples débouchés : de l’épidémiologie interventionnelle à l’hygiène hospitalière, en passant par la santé internationale, la recherche clinique, les politiques publiques ou l’informatique médicale…

Pour réponse à cette question,vous pouvez lire un article très bien fait par le ClisP dans le magazine Sauv’Garde de l’ANEMF (pages 8-9).


Q. Les gardes sont-elles obligatoires ?

Non. Cependant, pour ceux qui le souhaitent, il est possible de participer aux pools de gardes d’étage à Pellegrin, ou aux urgences de Pellegrin ou de Saint-André. Il existe un stage de périphérie où les gardes sont obligatoires jusqu’en 5ème semestre (DIM du CH de Bayonne).

Bien entendu si vous choisissez de faire un stage clinique, vous ne pourrez pas refuser les gardes qui vont avec.


Q. Y a-t-il des stages en périphérie obligatoires ?

Non, il n’y a pas de stage en périphérie obligatoire. Vous pouvez sans problème rester à Bordeaux pendant vos 4 années d’internat.


Q. Peut-on continuer à faire de la clinique en Santé Publique ?

Oui, mais plus difficilement qu’avant. Si la maquette ancien régime permettait de faire jusqu’à quatre stages en clinique, et donnait accès à certains DESC (infectiologie, gériatrie, addictologie, cancérologie, nutrition), ce n’est plus le cas aujourd’hui.

La maquette nouveau régime prévoit un stage libre en phase socle et un en phase d’approfondissement, sous réserve qu’ils soient acceptés par le coordonateur de la spécialité en question. Certaines FST cliniques conseillées aux ISP telles que l’addictologie et la nutrition devraient en tout état de cause permettre un exercice clinique, bien que limité dans un périmètre très particulier.
Les premiers internes nouveau régime ayant été acceptés en FST commenceront celles-ci en 2019, ce qui nous permettra d’en savoir plus dans quelques années.


Q. J’ai choisi Océan Indien ou Antilles Guyane. Comment va se passer l’internat pour moi ?

Avec la réforme du 3ème cycle, les internes choisissant Antilles-Guyane effectuent leur première année à Bordeaux et peuvent s’inscrire aux même cours que ceux suivis par les ISP bordelais, et les années suivantes aux Antilles-Guyane. Il est cependant possible qu’ils effectuent 2 semestres supplémentaires en métropole au titre des stages hors-subdivisions (soit un total de 4 stages hors-subdivisions, les 2 stages à Bordeaux étant décomptés).

Les internes choisissant Océan Indien effectuent eux tous leurs stages en Océan Indien. Il est cependant possible qu’ils effectuent 4 semestres en métropole au titre des stages hors subdivisions (anciennement stage inter-CHU).


Q. Quelles sont les particularités de la maquette de Bordeaux par rapport aux autres villes ?

Sur les 8 stages de la maquette, la commission locale de DES demande que chaque interne effectue au moins un stage en DIM et un stage en recherche clinique, qui sont les débouchés les plus courants en nombres de postes de la spécialité. Si cette disposition n’a pas de support juridique à proprement parler, tous les internes s’y astreignent. Un Master 2 (ou un mastère spécialisé) n’est pas obligatoire… mais très fortement recommandé.
A noter que dans le cadre de certains M2 proposés par l’Isped (épidémio, informatique médicale, biostatistiques), il est possible de ne pas avoir à effectuer de disponibilité(s) en choisissant deux semestres de suite le terrain de stage de son directeur, si celui-ci vous donne son accord.
Ce cas n’est pas généralisable à tous les internes, attention à bien vous renseigner auprès d’eux lors de votre inscription !

Avec la réforme, il pourrait également être possible que le fait d’avoir effectué une FST ou l’option Administration de la santé dispense l’interne d’obtenir un M2, d’autant qu’elles rallongent l’internat d’un an. A prendre avec des pincettes car ce cas de figure ne s’est de facto pour l’instant pas présenté…


Q. Faut-il s’inscrire en M1 en première année ?

La plupart des ISP choisissent de suivre un M1 pendant leur phase socle, validant certains des fondamentaux de phase socle et permettant un accès à la plupart des M2 (attention, tous les M2 n’ont pas les même pré-requis, et certains peuvent demander des formations complémentaires !). Le M2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandé. La plupart des internes ne disposant pas d’une formation locale choisissent de s’inscrire au M1 de Kremlin Bicêtre à distance.
A Bordeaux les ISP s’inscrivent aux UER de Biostatistiques et de Modélisation de l’université, ainsi qu’au DU Méthodes et Pratiques en Épidémiologie (sans participation financière de leur part autre que l’inscription en DES). Ils peuvent sur demande également s’inscrire à l’UER Système de Gestion de Base de Données ou à des UE du M1 de Santé Publique de l’Isped. Tous les cours de phase socle restent bien entendu accessibles sur la plateforme SIDES.

Attention, si vous êtes particulièrement intéressés par une branche « non quantitative », par ex la Prévention-Promotion de la Santé, les cours obligatoires, bordelais ou non, pourraient ne pas vous fournir une formation suffisante aux yeux de certains directeurs de M2. N’hésitez pas à vous renseigner le plus tôt possible.


Q. Jusqu’à quand peut-on faire droit au remords ?

Les modalités sont exactement les même que pour les autre spécialités, et la réforme ne les a pas modifiées. Tout interne peut demander une fois pendant son internat à changer de spécialité, dans la même subdivision et au plus tard durant le deuxième semestre en cours d’accomplissement de la phase 2 dite d’approfondissement. Il doit avoir été classé à l’issue des ECN à un rang au moins égal à celui du dernier candidat issu des mêmes ECN dans la spécialité demandée.


Q. Comment fait-on pour loger à l’internat ?

Les places sont principalement réservées aux 1ers semestres. Il faut faire sa demande auprès de l’AIHB. Pour qu’elle soit acceptée, vous devez avoir choisi un stage rattaché au CHU. Toutes les infos sont sur le site de l’AIHB.


Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous contacter !